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Guy Chapouillié

Guy Chapouillié est né en 1942 à Casteljaloux dans le pays des Cadets de Gascogne où le rugby et le cinéma l’ont embrasé dès son plus jeune âge. Il devient assistant réalisateur à l’ORTF en 1971-72 et rédige deux thèses dont une d’État, les deux au croisement du monde paysan et du cinéma. Il est ensuite enseignant dans le département Cinéma de l’Université de Vincennes-Paris 8 de 1970 à 1980 et co-directeur de cette composante de 1977 à 1979. Fondateur de l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel de l’Université de Toulouse2 Le Mirail 1979, il en est directeur jusqu’en 2010. Il a écrit plusieurs ouvrages dont Marcel Pagnol, un inventeur du cinéma. Il est actuellement Professeur émérite et cinéaste. Il a réalisé et co-réalisé une vingtaine de films dont La guerre du lait, Des dettes pour salaire, N’i a pro, La pauvreté au village, André, Os sisaleiros, Les Bochetons, Une raison de vivre, L’Azegado, sans oublier L’Olivier (1975) et Ezzedine Kalak (1978) les deux premiers volets d’une trilogie consacrée à la Palestine. Le Cinéma de Guy Chapouillié s’efforce de fixer les enjeux de la représentation au niveau où se situent ceux des transformations sociales.
Cinéma des processus, donc, en lutte contre tout cinéma des effets », Dictionnaire des cinéastes français d’aujourd’hui, Cerf, 1988.

Nadine Picaudou

  Nadine Picaudou universitaire, historienne est spécialiste de la Palestine.
 Agrégée d’histoire, ancienne élève de l’École normale supérieure, elle a vécu plusieurs années au Liban où elle était chercheure au    CERMOC (Centre d’études et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain). Elle a enseigné à Jussieu (Paris VII), puis à l’Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. Elle a été professeur d’histoire contemporaine des sociétés arabes à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Parmi ses publications :
« Le mouvement national palestinien. Genèse et structures », L’Harmattan, 1989
« La déchirure libanaise », éditions Complexe 1989
« La décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923 », en 1992
« Les Palestiniens, un siècle d’histoire. Le drame inachevé », en 1997
Elle a dirigé « Territoires palestiniens de mémoire », Karthala, 2006
et avec Isabelle Rivoal « Retours en Palestine. Trajectoires, rôle et expériences des “returnees” dans la société palestinienne après Oslo », Karthala, 2006
Elle présentera et animera les débats autour du film “Wajib. L’invitation au mariage” .

Tahar Chikhaoui

Né le 17 juillet 1954 au Kef (Tunisie), Tahar Chikhaoui est diplômé de l’Ecole Normale de Tunis en littérature française. Il est enseignant de littérature et de civilisation française, et principalement de cinéma (analyse de film et histoire du cinéma) à la Faculté des Arts, des lettres et des Sciences humaines de la Manouba (Tunisie).
Il a enseigné l’histoire du cinéma et l’analyse de film à L’IMC (L’institut Maghrébin du Cinéma) et a animé durant de nombreuses années plusieurs ciné-clubs, dont celui de la Faculté des lettres de la Manouba.
Membre fondateur et président pendant plusieurs années de l’Association Tunisienne Pour la Promotion de la Critique Cinématographique, il est également fondateur et animateur d’une publication « Cinécrits » paraissant à Tunis.
Il a collaboré à la revue « Les Cahiers du cinéma » (France) notamment pour l’Atlas paraissant à Cannes, et a été le traducteur en arabe des articles paraissant dans l’édition électronique.

Il présentera les films d’Elia Suleiman à la Cinémathèque.

Yasmine Haj

Yasmine Haj est écrivaine, éditrice et traductrice. Elle détient une maîtrise en littérature comparée et est cofondatrice de Dalaala, un collectif de traduction arabe-anglais de littérature, de cinéma, d’art et de textes critiques. Elle a écrit sur le cinéma et la culture dans un certain nombre de médias, y compris la “Palestine” du journal Assafir.

Khadijeh Habashneh

Khadijeh Habashneh s’est engagée, à la fin des années 60, dans le collectif de cinéastes palestiniens et arabes qui a choisi de contribuer à la résistance palestinienne en tournant des films sur les luttes que mène ce peuple, mais aussi sur sa vie quotidienne dans les camps de réfugiés. Ensemble ils créent à Beyrouth en 1973 l’Unité du Cinéma Palestinien au sein de l’OLP, puis en 1976 les Archives du Film Palestinien, qui seront dirigées par Khadijeh Habashneh jusqu’en 1982.
Elle a tourné deux documentaires, écrit plusieurs scenarii. Coordinatrice du projet de « Préservation des Anciens Films Palestiniens », elle interviendra à l’Ensav sur le thème : Le patrimoine cinématographique palestinien. Etat des lieux.

Lema Salem

Lema Salem est professeur associé américaine palestinienne de langue et de littérature anglaise au département d’études culturelles à l’Université de Birzeit (Palestine) . Elle donne des cours de cinéma en anglais et en arabe et enseigne également à l’Université Al-Quds (Palestine) au département des médias dans le secteur du cinéma. Elle travaille actuellement à la publication de son livre sur les femmes dans le cinéma palestinien.
Dr. Salem est docteur de l’Université de Manchester (Royaume-Uni) qui lui a accordé une bourse de trois ans. Sa recherche porte sur le cinéma au Moyen-Orient, en le reliant aux études de genre, études culturelles, études post-coloniales, études de cinéma…

Colette Berthès

Colette Berthès est née dans le bas Quercy en 1948. Après des études aux Langues Orientales, elle partage sa vie entre le Moyen Orient, Paris et le Tarn et Garonne.

Mille métiers – depuis le central téléphonique de Montauban et la Poste à Paris jusqu’aux services sociaux en passant par la formation, l’usine, le travail auprès de réfugiés politiques, l’animation d’ateliers théâtre et quelques autres…
Elle écrit de nombreux articles, participe à des conférences sur le Moyen Orient. Son dernier livre : « La petite fille aux ballons » .

Elle animera la table-ronde ” Le cinéma des cinéastes palestiniennes”, en présence de Salem Lema Malek … à l’ENSAV.

Soleïma Arabi

Comédienne et metteuse en scène, elle a été formée au Conservatoire d’Art Dramatique de Montpellier. Elle a notamment monté Misterioso-119 de Koffi Kwahulé et La Grande Valse Brillante de Drago Jancar. Elle a notamment joué dans La Guerre au Temps de l’Amour de Jeton Neziraj avec le collectif Termos qu’elle a co-fondé à Paris, 4.48 Psychose de Sarah Kane et 1er avril de Yves-Noël Genod aux Bouffes du Nord. Parallèlement, elle participe à des lectures poétiques et musicales, notamment pour France Culture.
Elle participe à des performances, dernièrement avec le Blitz Theatr Group d’Athènes et aux Rencontres Internationales du Festival TransAmériques de Montréal. Elle joue actuellement dans Chroniques d’une révolution Orpheline de Mohamed Al-Attar avec Leyla Rabih, et Asile Club avec le Collectif Balle Perdue à Toulouse et continue de se former, notamment à l’écriture, dernièrement auprès de Dieudonné Niangouna.

A la Cave Poésie René Gouzenne, elle fera, avec Samir Arabi, une lecture bilingue d’un extrait du roman de Akram Musallam « L’histoire du scorpion qui ruisselait de Sueur ».

Saleem Albeik

Saleem Albeik, écrivain originaire de Palestine, établi à Toulouse, écrit dans des médias culturels arabes.
Il a publié trois livres, dont le second a remporté le prix de la Fondation Al Qatan pour la nouvelle, ainsi qu’un recueil de poésies.
Son dernier roman « « Deux tickets pour Safourié » » a été écrit dans le cadre de la bourse d’écriture Horizons.

Yanal Staiti

Musicien palestinien, Yanal étudie les percussions orientales traditionnelles avec Tariq Rantisi à l’association Al Kamandjati à Jénine. Il a fait notamment partie de l’Ensemble de Musique Arabe de Palestine et de l’Orchestre Symphonique de Ramallah.

Depuis 2011 il étudie la percussion classique au Conservatoire de Bordeaux, s’initiant parallèlement au jazz et à l’improvisation contemporaine.

 

Nawras ibrahim

Il est né et a grandi à Jénine en Palestine. Il a commencé à suivre des cours de musique à l’âge de 14 ans au sein de l’association Al Kamandjâti, avec le oud comme premier instrument.

En 2011, il a eu l’opportunité d’étudier au Conservatoire de Musique de Bordeaux, où il joue depuis de la contrebasse.