Les films de la 8ème édition

Avant-Première Nationale - film d'ouverture

"Réminiscences"

Rashid Masharawi – 2021 – Palestine – 60 min

Ce film tente de restituer une page de l’histoire de la ville de Jaffa. Il est conçu comme une expérience cinématographique qui restaure les souvenirs et notre relation avec le temps et l’espace.

Bande d’annonce : https://vimeo.com/642105452

Rashid Masharawi est un cinéaste palestinien réputé dont les films, qui montrent avec ironie la vie quotidienne en Palestine, ont remporté plusieurs prix et ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux et arabes depuis plusieurs décennies. En 1996, il fonde le « Cinema Production and Distribution Center » à Ramallah, afin de former de jeunes cinéastes palestiniens et développer un cinéma palestinien.

Première à Toulouse - film de clôture

"As I Want"

Samaher Alqadi – Documentaire  2021 – Égypte, France, Norvège, Palestine, Allemagne, 88 min

Le Caire, le 25 janvier 2013. Le jour du deuxième anniversaire de la révolution, une série de graves agressions sexuelles a lieu sur la place Tahrir. En réponse, une foule immense de femmes en colère s’empare des rues. Samaher Alqadi se joint à elles, prenant sa caméra avec elle en guise de protection, mais aussi pour documenter une révolution féminine en plein essor.

Bande d’annonce : https://vimeo.com/664832063

La cinéaste palestinienne Samaher Alqadi a grandi dans le camp de réfugiés de Jalazon, près de Ramallah. Elle a d’abord travaillé pour le ministère palestinien de la culture avant d’intégrer l’Institut supérieur égyptien du cinéma au Caire. Voix émergente du documentaire arabe, ses films portent sur l’évolution du statut des femmes et des artistes dissidents au Moyen-Orient. As I Want est son premier long métrage documentaire.

"Night"

Ahmad Saleh – Animation – 2021 – Allemagne, Qatar, Jordanie, Palestine – 16 min 

Le film raconte l’histoire d’une femme. Son fils a disparu il y a des années et depuis elle reste éveillée. Après chaque coucher de soleil, Night, une fille en longue robe noire, frappe à la porte de la femme, ramenant le fils dans les bras de sa mère.

Ahmad Saleh est né en 1980 dans une famille palestinienne. Il a vécu en Palestine de 1998 à 2003. Après avoir quitté la Palestine, a connu plusieurs carrières jusqu’à ce qu’il trouve sa voie dans l’écriture de fiction, la photographie et la réalisation. En 2007, il s’installe en Allemagne où il se met à étudier les médias numériques. House est son premier film réalisé dans le cadre d’un projet de fin d’études. Aujourd’hui, Ahmad étudie la scénarisation et la réalisation à la « Academy of Media Arts Cologne » (KHM). « House » Jordanie, 2013 prix au Concours de courts-métrages MADE in MED « Ayny, my second eye », médaille d’or 2016 aux Student Academy Awards.

"Freedom is mine"

Mahmoud Salameh – Animation – 2020 – France, 3 min

Esseulé en mer sur un radeau de fortune, un homme tentant de fuir son pays est finalement sauvé par une patrouille côtière.

Mahmoud Salameh est un dessinateur, illustrateur et animateur palestinien né dans le camp de Yarmouk en Syrie.
Il réside actuellement en Australie. Ses dessins ont été publiés dans divers journaux arabes et australiens. Son travail a été présenté dans plusieurs expositions à Damas, Beyrouth, Sydney, Melbourne et Berlin.  
Freedom is mine” a remporté le prix du public du concours de courts métrages 2020 du FCP-Paris îles de France

"Gaza Hospital"

Karine Pierre : narration et photographies. Vartan Ohanian et Serge Challon : réalisation – Documentaire – 2021 – France – 8 min

Depuis l’explosion du port de Beyrouth, le Liban vit une grave crise politique et économique avec une inflation de 137% et une menace de nouvelle guerre civile. Karine Pierre, photographe, nous parle de la progression implacable de la pauvreté.

Diplômée du Conservatoire National de Genève, Karine Pierre a travaillé au théâtre de 1990 à 2018.
Par la suite, elle se concentre sur des sujets documentaires à plus long terme et se rend en Libye où elle travaille sur la ligne de front à Tripoli et les conséquences de la guerre dans un milieu urbain. En 2020, elle se rend au Liban quelques jours après l’explosion du port de Beyrouth. Là, elle travaille sur les conséquences de la crise économique sur les populations résidant à Beyrouth, dans le Akkar et dans la Bekaa. Ce travail photographique intitulé
Aftermath est projeté au Festival Visa pour l’Image 2021.
 

"Zamara"

Arthur Michel – Documentaire – 2019 – Belgique – 24 min

Le souffle des chants, des histoires et des voix résonne dans le camp de Dheisheh, en Palestine, accompagnant un groupe de jeunes hommes partis chercher leur ami qui s’apprête à sortir de prison.

Arthur Michel est né en 1997 en France. Après deux ans d’étude en Lettres modernes, il rentre en 2016 à l’INSAS, en section réalisation. En parralèle du cinéma, il sort plusieurs albums sous le nom d’Hateya et compose également des musiques de films. Il finit son premier roman et travaille actuellement sur l’Albanie, notamment via une expedition autour de la rivière Vjosa.

"Ave Maria"

Basil Khalil – Fiction – 2015 – Palestine, France, Allemagne – 14 min

Dans le désert cisjordanien, la routine silencieuse de cinq nones est perturbée par l’arrivée d’une famille de colons israéliens. Une comédie particulièrement hilarante.

"MARADONA'S LEGS"

Firas khoury – Fiction – 2019 – Allemagne, Palestine – 23 min

Dans un village palestinien pendant la coupe du monde de football en 1990, les jeunes frères Rafat et Fadel sont à la recherche des “jambes de Maradona”, le dernier autocollant manquant de leur album de la Coupe du monde, et pour gagner un  jeu vidéo gratuit.
Un film à hauteur d’enfants qui parlent aussi d’identité. 

Bande d’annonce : https://youtu.be/2xYnrmXhzoY

Firas Khoury est un réalisateur et scénariste palestinien originaire de Haïfa. Il a plusieurs courts métrages à son actif, dont les documentaires primés Seven Days in Deir Bulus (2007) et Yellow Mums (2010). 

Il a réalisé “Mardona’s leg”, de nombreuses fois primés, en 2019.

Parallèlement à son activité de réalisateur, Khoury s’engage à diffuser les films palestiniens et à former les jeunes. Il est membre fondateur du groupe Falastinema, qui développe des ateliers de cinéma et présente des projections dans toute la Palestine.

"Bonboné"

Rakan Mayasi – Fiction – 2017 – Palestine, Liban – 15 min

Un couple palestinien : le mari est en prison où, bien entendu, les relations physiques sont interdites ; le couple décide de faire sortir le sperme de la prison afin de donner naissance à un enfant…

"Trumpets in the Sky"

Rakan Mayasi – Fiction – 2021 – Palestine, Liban – 14 min

Boushra, une des jeunes Syriennes qui récoltent les pommes de terre au Liban, rentre chez elle après une longue journée de travail dans les champs. Mais ce soir-là, elle comprendra que, pour elle, c’est la fin de l’enfance.

Rakan Mayasi est un cinéaste indépendant originaire de Palestine, né en Allemagne et actuellement basé en Belgique. Il a étudié le cinéma, le théâtre et la psychologie au Liban, puis a suivi une formation cinématographique avec Abbas Kiarostami en Corée du Sud à l’Asian Film Academy. Il a écrit, réalisé et produit plusieurs courts métrages. Son film Roubama, sélectionné au Festival du film de Locarno en 2012. Son court métrage Bonboné aborde le phénomène de la contrebande de sperme palestinien dans les prisons israéliennes. Trumpet in the sky (2021) est son nouveau court métrage qui explore le cinéma comme un moyen contemplatif de poésie visuelle, de métaphore et de mythologie, tout en repoussant la narration. Rakan est actuellement en postproduction pour son nouveau court métrage d’horreur politique intitulé The Key.

"The present"

Farah Nabulsi – Fiction – 2019 – Palestine, Qatar – 24 min

Le jour de son anniversaire de mariage, Yusef emmène sa fille Yasmine en Cisjordanie pour acheter un cadeau à sa femme. Entre les soldats, la ségrégation routière et les postes de contrôle, pas facile d’aller faire les courses.

Farah Nabulsi, écrivaine et réalisatrice britano-palestinienne a été nominée aux Oscar et récompensée d’un un prix par la British Film Academy. Elle est aussi engagée pour les droits humains Elle est la fille de Palestiniens qui eurent la chance de pouvoir s’installer en Grande Bretagne en 1970. Née, élevée et éduquée à Londres, Farah a commencé sa vie professionnelle comme agent de change en courtage institutionnel. F. Nabulsi a décidé de quitter le monde des affaires après un voyage en Palestine en 2013. En 2016, elle a fondé Native Liberty Productions, une compagnie de production à but non lucratif qui lui sert de base pour écrire, produire et tourner des films de fictions, explorant des sujets qui lui tiennent à cœur. Elle créa des moyens numériques originaux servant à décortiquer l’occupation militaire israélienne de la Palestine.

"Une mémoire contre l'oubli"

Marie Géniès – Documentaire – 2019 – France – 39 min

Odeh est chrétien, Jamila musulmane et Kareem juif. Ils ne se connaissent pas mais vivent tous les trois en Palestine sous occupation israélienne. Ils nous racontent. Leur vie, leurs souvenirs, l’occupation, la prison, l’exil mais aussi leurs espoirs. 

Bande d’annonce : https://vimeo.com/490702852

Marie Géniès est née en 1986. Elle a grandi en Seine Saint Denis et vit à Marseille depuis l’été 2020. Elle travaille depuis 2009 dans l’audiovisuel en tant que monteuse, cadreuse et journaliste reporter d’images. Elle réalise en 2019 son premier documentaire « Une mémoire conte l’oubli ». Il a été sélectionné au festival My First Doc en Tunisie (décembre 2020) ; ainsi qu’au festival Ciné-Palestine Toulouse Occitanie (mars 2022). Marie Géniès réalise actuellement son deuxième documentaire indépendant.

"Not Just Your Picture"

Anne Paq et Dror Dayan – Documentaire – 2019 – Allemagne, Qatar – 56 min.

Ramsis et sa sœur Layla, d’origine allemande et palestinienne font face à une tragédie familiale dans la bande de Gaza assiégée où leur père était retourné et s’était remarié. Ils décident alors de lutter pour la justice et d’affirmer leur identité palestinienne dans une société allemande où cela ne va pas de soi.

Bande d’annonce : https://vimeo.com/664832063

Anne Paq est une photographe, réalisatrice et autrice française primée, membre du collectif photo Activestills depuis 2006. Elle a passé plus d’une décennie à vivre et à couvrir de nombreux sujets en Palestine. Elle est la co-autrice de l’oeuvre multimédia primée Obliterated families sur les familles décimées de Gaza suite à l’offensive israélienne de 2014. En 2020, elle sort son premier moyen-métrage Not Just Your Picture. Actuellement basée en France, elle y documente les luttes politiques et sociales.

"One more Jump"

Emanuele Gerosa – Documentaire – 2019 – Italie, Liban, Suisse – 83 min

Abdallah, athlète professionnel, a réussi à s’échapper de Gaza. Son ami Jehad, lui, y vit toujours. Il y entraîne de jeunes athlètes pour qui le sport reste le seul espace teinté d’espoir au milieu du conflit. Faut-il partir pour accomplir ses rêves ou rester pour se battre pour son pays ? 

Bande d’annonce : https://vimeo.com/664832063

Emanuele Gerosa est un documentariste italien. On lui doit notamment les films Between Sisters et One More Jump. … A son retour en Italien à Milan, il se spécialise dans le documentaire. En 2015, il réalise son premier long Between Sisters et en 2019 One More Jump qui sort dans les cinémas français en septembre 2021.

"Foedora"

Judith Abensour – Documentaire, 2021- France – 80 min

En mai 2016, à Ramallah, a ouvert le Musée de la culture et de l’histoire de la Palestine. Inauguré vide, il le restera pendant plusieurs mois jusqu’à ce que se prépare la première exposition, dédiée à Jérusalem. Le film se déroule pendant cette période de transition, durant le chantier d’une ville rêvée, contrepoint d’une réalité politique qui rend de plus en plus hypothétique la perspective d’un futur État palestinien.

Judith Abensour est réalisatrice et auteure. Elle a réalisé Parades avec Thomas Bauer (Dazzle productions, 2013) ; Dedans / dehors (Bandoneon production, 2008) ; Au pays des voyelles (GREC, 2002).
Elle écrit des articles sur le cinéma et la littérature. Ses derniers
ouvrages sont Vie et mort des aoûtiens, suivi de Hantise du scénario,
Post-éditions, 2015 et Réactivations du geste, (ouvrage collectif), Le Gac Press, 2010. Elle a dirigé avec Thomas Bauer la collection de livres “Faux raccord” aux éditions Le Gac Press et Post-éditions. Elle a dirigé avec Elsa Boyer et Rose Vidal, le numéro 2 de la revue Décor (ENSAD, Paris), « Le vulgaire », ed. Presses du réel, 2022. Elle enseigne la théorie des arts et le cinéma à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris.

"Fix me"

Raed Andoni – Documentaire – 2010 – Palestine, France, Suisse – 98 min

Raed, auteur réalisateur, a mal à la tête. Armé d’humour et d’une certaine ironie, il interroge alors sa place dans la société palestinienne. Au risque de déconcerter sa propre famille et ses vieux amis, il décide de se faire soigner et de filmer sa psychothérapie…

Bande d’annonce : https://vimeo.com/664832063

"Ghost Hunting"

Raed Andoni – Documentaire – 2017 – France, Palestine, Suisse, Qatar – 94 min 

Pour affronter les fantômes qui le hantent, le cinéaste rassemble une équipe d’hommes ayant séjourné comme lui au centre d’interrogatoire Al-Moskobiya à Jérusalem. À mesure qu’ils bâtissent un décor carcéral et répètent des rôles de gardiens et de détenus, la parole se libère.

Bande d’annonce : https://vimeo.com/238610084?embedded=true&source=video_title&owner=29975530

Raed Andoni, cinéaste d’origine palestinienne qui vit en France depuis 2008, a commencé sa carrière dans le cinéma en Palestine en 1997 en tant que producteur indépendant avant de devenir réalisateur. Son premier documentaire en tant que réalisateur, IMPROVISATION, SAMIR ET SES FRERES, 2006, pour lequel il a reçu de nombreux prix, dresse un portrait intime des musiciens du Trio Joubran. Son premier long métrage, FIX ME, a été présenté en sélection officielle au festival du film SUNDANCE 2009 avant d’être présenté dans la sélection ACID du Festival de CANNES 2010. Son dernier film GHOST HUNTING est un film de docu-fiction hybride, présenté au festival du film LA BERLINALE en 2017 où il remporté le Prix du Meilleur Documentaire ainsi que le Prix du Public (panorama). Il a représenté la Palestine à la 91ème édition des Oscars.

"Little Palestine"

Abdallah Al-Khatib – Documentaire – 2021 – Liban, France, Qatar – 89 min 

Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (Damas), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier.

Abdallah Al-Khatib est né en 1989 au camp de Yarmouk en Syrie. Il a étudié la sociologie à l’université de Damas. Avant la révolution, il travaillait pour l’ONU et l’UNRWA (Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Moyen Orient). Avec des ami-es il a créé l’association humanitaire Wataad. Il a participé à plusieurs films documentaires. Il a également organisé des ateliers vidéo pendant le siège. En 2014, la revue allemande « Peace Green » l’a identifié comme un des « peacemakers ». Abdallah vit actuellement en Allemagne où il a obtenu le statut de réfugié politique.

"Jean Genet, un captif amoureux, parcours d'un poète combattant"

Michèle Colléry – Documentaire – 2016 – France – 74 min

Entrelacé d’images d’archives, d’extraits de films et d’entretiens avec, entre autres, Leïla Shahid et Angela Davis, de textes lus par Denis Lavant, le documentaire restitue les épisodes clés des seize dernières années de la vie du poète.

Bande d’annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ZhjPRSU-c8Y

Michèle Collery est documentariste et essayiste. Elle écrit et co-réalise pour Canal + et Arte des documentaires de création basés sur son expérience des cultures du monde arabeEn 2005, elle rencontre Leïla Shahid et réalise pour Arte un portrait de l’ambassadrice de la Palestine. En 2017, elle réalise “Jean Genet, un captif amoureux, parcours d’un poète combattant”.

"Gaza"

Keane et Mc Connell – Documentaire – 2019 – Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni – 90 min

Avec une délicatesse infinie, les cinéastes dressent un portrait de Gaza par delà les ruines et le conflit sans fin. Ce film raconte une Gaza qui porte haut ses couleurs et sa vivacité, sa musique, sa complexité et sa fierté.

"Pour une nouvelle Séville"

Kathy Wazana – Documentaire – 2014 – Canada, Maroc 74 min

Enquête historique et film d’essai poétique et musical sur l’identité de Juif Arabe. Ce documentaire explore les circonstances qui ont mené à l’exode des Juifs du Maroc, exode inextricablement lié à la partition de la Palestine, et à l’exil et la dépossession du peuple palestinien.

Bande d’annonce : https://vimeo.com/60814711

Née à Casablanca, Kathy Wazana est une cinéaste engagée établie à Toronto. La rupture provoquée par la partition de la Palestine et la création de l’État d’Israël est le thème de son premier long-métrage documentaire, They Were Promised the Sea / Pour une Nouvelle Séville, un film d’essai poétique et musical sur l’identité judéo-arabe, cette double identité qui dérange et déconstruit la notion, fort problématique, de l’ennemi. Elle a réalisé plusieurs films dont Kan Ya Makan, Letter to my Sisters.

Militante antiraciste pour la paix, la justice sociale et les droits de la personne, Mme Wazana est la fondatrice au Canada d’initiatives visant le dialogue et la solidarité intercommunautaire.

"The Judge"

Erika Cohn – Documentaire – 2017 – Palestine, Etats-Unis – 82 min

En 2009, Khouloud Al-Faqih bouleversait les traditions avec sa nomination de première femme juge au sein d’un tribunal islamique palestinien, aboutissement du parcours de cette avocate courageuse et de son combat inlassable en faveur de la justice pour les femmes.

Judge

"Son of the streets"

Mohammed Almughanni – Documentaire – 2020 – Liban – 33 min

– Prix du jury FCP 2020 –

Un jeune Palestinien, né dans un camp de réfugiés au Liban, n’arrive pas à obtenir une carte d’identité prouvant son existence.

Mohammed Almughanni est un réalisateur, scénariste et cinématographe. Il est né en 1994 à Gaza, en Palestine. Il a poursuivi sa licence et sa maîtrise en réalisation cinématographique à l’école de cinéma Łódź en Pologne. Au cours des dernières années, il a tourné dans différentes régions du monde comme Cuba, la Palestine, le Danemark, la Chine, la Jordanie, le Liban, la Pologne et l’Allemagne. 

Il est l’auteur de films documentaires et narratifs, dont “Blacklisted” (2020), “Son Of The Streets” (2020), “Falafala” (2019), “Operation” (2018), “Where’s the Donkey” (2018), “Shujayya” (2015) et “Halawan” (2012). Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals de cinéma à travers le monde.

"3000 nuits"

Mai Masri – Fiction – 2015 – Palestine, France, Jordanie, Liban, Émirats Arabes Unis, Qatar – 103 min

Iman, une Palestinienne, se fait arrêter et incarcérer. Elle donne naissance en prison à un garçon et lutte pour survivre et élever son nouveau-né derrière les barreaux, barreaux. Elle trouve dans sa relation avec les autres prisonnières, palestiniennes et israéliennes, l’espace et le temps nécessaires pour réfléchir, s’assumer et devenir une jeune femme.

Maï Masri (né le 2 avril 1959, en arabe : مي المصري) est une cinéaste palestinienne 1 . Elle a principalement fait des documentaires, avant d’écrire et de réaliser en 2017 sa première fiction 3000 Nuits. Les films de Mai Masri sont majoritairement liés au contexte géopolitique de la Palestine et du Moyen-Orient. Ils ont remporté de nombreux prix à travers le monde.

"200 mètres"

Ameen Nayfeh – Fiction – 2020 – Palestine, Jordanie, Qatar, Italie, Suède – VOSTF – 90 min

Mustafa d’un côté, Salwa et les enfants de l’autre, une famille vit séparée de chaque côté du Mur israélien à seulement 200 mètres de distance. Ils résistent au quotidien avec toute la ruse et la tendresse nécessaire pour «vivre» comme tout le monde, quand un incident grave vient bouleverser cet équilibre éphémère. Pour retrouver son fils blessé de l’autre côté, le père se lance dans une odyssée à travers les checkpoints, passager d’un minibus clandestin où les destins de chacun se heurtent aux entraves les plus absurdes.

Bande d’annonce : https://www.youtube.com/watch?v=ZhjPRSU-c8Y

200 mètres affiche

(Photo © David Schittek)

Ameen Nayfeh naît en Palestine en 1988 et passe son enfance entre son pays natal et la Jordanie. En dépit de son intérêt précoce pour le cinéma, il se forme initialement au métier d’infirmer à l’université Al-Quds de Jérusalem-Est dont il sort diplômé en 2010.

Deux ans plus tard, il obtient un nouveau diplôme, cette fois-ci en production cinématographique au Red Sea Institute of Cinematic Arts, en Jordanie.

"La belle promise"

Suha Arraf – Fiction – 2015 – Palestine – 85 min

En Palestine, trois sœurs issues de l’aristocratie ont perdu leur terre et leur statut social après la guerre de juin 1967. Incapables de faire face à leur nouvelle réalité, elles s’isolent du reste du monde en s’enfermant dans leur villa pour se raccrocher à leur vie passée. L’arrivée de leur jeune nièce, Badia, ne tarde pas à bousculer leur routine.

Suha Arraf est une productrice, scénariste et réalisatrice israélienne, née en 1969.Suha Arraf est née dans le village palestinien de Melya près du Liban. Elle commence sa carrière cinématographique en tant que productrice de documentaires. Le plus récent, Women of Hamas (2010) a reçu plus d’une dizaine de récompenses dans plusieurs festivals internationaux. Elle est également la scénariste de certains films du réalisateur Eran Riklis, dont La Fiancée Syrienne (2004) et Les Citronniers (2008). Ces films ont reçu un vif accueil de la critique internationale. Les Citronniers, notamment, a obtenu le Prix du Meilleur Scénario aux Asia Pacific Screen Awards 2008 et une nomination pour le Meilleur Scénario aux European Film Awards, la même année. La Belle Promise, (VILLA TOUMA), est son premier long métrage en tant que réalisatrice.

"Entre ciel et terre"

Najwa Najjar – Fiction – 2019 – Palestine, Luxembourg, Islande – 93 min 

Le film aborde le divorce de Salma et Tamer, fils d’un célèbre révolutionnaire intellectuel palestinien tué à Beyrouth. Il met en avant les difficultés liées au fait qu’ils vivent tous deux de part et d’autre de la ligne verte.

Najwa Najjar est née d’une mère palestinienne et d’un père jordanien. Ses grands-parents ont été forcés de quitter la Palestine en 1948. En 2008, elle réalise premier long métrage de fiction, Grenades et myrrhe. En 2014, elle réalise Les Yeux d’un voleur qui est sélectionné aux Oscars pour le prix du meilleur film étranger en 2015 et pour les Golden Globe Awards. Entre ciel et terre remporte le meilleur Prix de scénario au Festival du Caire. Elle réalise également de nombreux courts métrages : Le Chant de Yasmine (2006), Naim et Wadeea (2000), Quintessence of Oblivion (2001), Blue Gold (2004), A Boy Called Mohamad (2002), et They came from the East qui ouvre les European Academy Awards en 2004.

"Gaza mon amour"

Arab Nasser et Tarzan Nasser – Comédie, Drame – 2021 – Palestine, France, Portugal, Qatar – 87 min

Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il découvre, dans son filet de pêche, une statue antique du dieu Apollon qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales apprennent l’existence de ce trésor embarrassant, les ennuis
commencent pour Issa.

Les frères jumeaux Tarzan et Arab Nasser sont des cinéastes et plasticiens, originaires de Gaza (Palestine). Ils sont nés en 1988, un an après la fermeture des dernières salles de cinéma dans la bande de Gaza. Tarzan et Arab étudient les Beaux-Arts à l’université Al-Aqsa et se passionnent pour le cinéma dès leur plus jeune âge. En 2013, ils réalisent le court-métrage Condom Lead. Ce film est sélectionné en compétition officielle à Cannes. Ils réalisent le long-métrage Dégradé, Le film est la première coproduction officielle entre la France et la Palestine. Dégradé fera sa première mondiale à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2015. Gaza mon amour est leur 2 ème long métrage.

"Le sel de la mer"

Annemarie Jacir – Fiction, drame – 2008 – Palestine – 109 min

Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklin, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille a dû s’exiler en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grands-parents gelé sur un compte à Jaffa, mais elle se heurte au refus de la banque. Elle nous amène dans son histoire en Palestine perdue.

"Wajib, l'invitation au mariage"

Annemarie Jacir – Fiction – 2007 – Palestine, France, Allemagne, Colombie, Norvège, Qatar, Émirats Arabes Unis – 96 min

Abu Shadi, 65 ans, divorcé, est professeur à Nazareth. Pour le mariage de sa fille, Abu Shadi aidé par son fils, distribuent les invitations, de la main à la main, selon la coutume du Wajib. Leurs regards divergent sur la vie vont alors émerger et des tensions s’installer.

Après avoir présenté à Cannes son court métrage Like Twenty Impossibles dans le cadre de la Cinéfondation (2003), Annemarie Jacir a été sélectionnée en 2008 au Certain Regard pour son premier long métrage Le Sel de la mer. Elle s’est imposée comme l’une des réalisatrices les plus reconnues du monde arabe et a écrit, réalisé et produit plus de 16 films. Ses trois longs métrages furent proposés aux Oscars en tant qu’entrées palestiniennes. Investie dans l’enseignement et la formation locale, Annemarie Jacir mène un travail de conservation de films et met activement en valeur le cinéma indépendant dans sa région. Fondatrice de Philistine Films, une maison de production installée en Palestine et en Jordanie, elle collabore régulièrement avec d’autres réalisateurs. Elle enseigne l’écriture de scénarios et travaille en tant que monteuse indépendante et consultante. Son dernier long métrage Wajib (2017) a remporté 18 récompenses dont celle de meilleur film à Mar Del Plata, Dubaï, Amiens et Kerala.