Vous rencontrerez à la 9ème édition

Leila Shahid, cinéphile avertie, Leila apprécie le magnifique
programme de Ciné-Palestine Toulouse !!! Bravo à toute
l’équipe !!! Amie de longue date de Hani Abou Assad je
suis très heureuse que c’est avec lui que vous clôturiez
votre Festival. Même si ce n’est pas le cinéma le plus
gai !!! Il ne faut pas oublier que Hani est un Palestinien
Israélien qui à travers les thèmes qu’il a choisis, traite
d’un aspect noir de la vie de ses compatriotes.
Née à Beyrouth en 1949 j’ai milité dans les camps de
réfugiés au Liban et puis accepté la proposition de Abou
Ammar d’être nommée ambassadeur de l’OLP en 1989.
On s’en fout des diplômes et des postes !!! Ce qui
m’intéresse aujourd’hui à 74 ans c’est la culture et l’art
en Palestine et dans la diaspora. Et aujourd’hui c’est ce
qui compte le plus à mon humble avis !!!

Maryse Gargour est née à Jaffa. Elle grandit au Liban.
Elle est diplômée de l’Institut Français de Presse et elle entreprend un doctorat de troisième cycle en Sciences de l’Information à l’Université de droit d’économie et de sciences sociales Paris II Panthéon. Elle a été productrice et journaliste à l’Office de Radio-Diffusion-Télévision française à Beyrouth. Elle entre à l’Unesco Paris au Conseil international du Cinéma et de la Télévision et a été journaliste freelance pour les chaînes de télévision étrangère à Paris. Depuis 1988, Maryse Gargour produit et réalise des films documentaires. Ils ont reçu de nombreux prix internationaux et sont pour certains cités en référence sur la Palestine dans plusieurs livres des historiens connus.

Roland Nurier

Producteur-Auteur-réalisateur, cinéaste autodidacte. Passionné de cinéma et de géopolitique.

Il réalise un premier film en 2019 Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine qui a été très bien accueilli par la critique et le public 30 000 spectateurs .Sélectionné dans de nombreux festivals en France et à l’international. Il est Président d’une Association de cinéma d’art et d’essai en région lyonnaise, le CLAP à Tarare et Membre du C.A. du Festival « Palestine en vue » organisé par l’association, ERAP (Échange Auvergne Rhône- Alpes/Palestine).

Distribution : Destiny films.

D’origine franco-libanaise, Katia Jarjoura est réalisatrice de documentaires et de fiction. Elle a réalisé plusieurs films au Moyen-Orient pour la chaine ARTE ainsi que deux courts métrages Dans le Sang (prix France 2 à Brest) et Seul le Silence (diffusé sur France 3). Elle est aussi intervenante dans des ateliers de formation et lectrice pour des commissions d’aides à la production (CNC, DFI)

Saleem Albeik est un auteur palestinien. Il vit à Paris. Il est journaliste culturel spécialisé en critique cinématographique et également rédacteur en chef de la revue culturelle palestinienne « Roumman ». Il a publié plusieurs livres parmi lesquels, trois romans en langue arabe Deux tickets pour Safouriyya en 2017, Scénario en 2019 et L’œil du coqa en 2022. Toujours en langue arabe, il a dirigé le livre Palestine et le Cinéma en 2022 et au printemps 2023, son livre Réflexions sur le film palestinien sera publié.

Yaser Kassab est un cinéaste Syrien basé à Stockholm, en Suède.

Il est titulaire d’une Maîtrise en cinéma de l’Université de Göteborg. Yaser est connu pour son film On the Edge of Life, présenté en avant-première au Festival Cinéma du Reel à Paris et a reçu les prix Joris Ivens et CNAP du meilleur premier film. Au Festival Dei Popoli, il a remporté le prix du meilleur moyen métrage documentaire et des autres prix. En 2019, son film I Have Seen Nothing, I Have Seen All, a été présenté en avant-première au Festival Vision du Reel. Les deux films ont été projetés dans de nombreux festivals internationaux, notamment à l’IDFA, aux RIDM, à Tempo, Carthage et au Caire.

Mohammed Abugeth est né à Jérusalem en 1986. Il a étudié l’informatique à l’Université Al-Quds de Jérusalem et a travaillé comme assistant de production pour Idioms Films à Ramallah. En 2013, il a déménagé en Allemagne pour étudier La Gestion Internationale des Medias à la Deutsche Welle Academy, la chaîne étrangère allemande, à Bonn et a obtenu en 2015 Master en Beaux-arts. Depuis il travaille à Berlin en tant que pigiste pour la télévision. The Devil’s Drivers est son premier long métrage, présenté en avant première au TIFF 2021.

Théo Caudan Membre du collectif Vidéobus depuis 2014, Théo Caudan travaille comme chargé de production de captations de spectacle vivant et de documentaires. Il intervient également par l’éducation à l’image auprès de classes découvertes ou de jeunes déscolarisés. Avec
l’association du Vidéobus, il a pu approfondir cette expérience en accompagnant des publics variés lors des ateliers de réalisation, dont une expérience au Kosovo qui l’aura convaincu de mener un nouveau projet en Palestine.

Mohammed Almughanni  Réalisateur, scénariste et cinématographe. Il est né en 1994 à Gaza, en Palestine. Il a poursuivi sa licence et sa maîtrise en réalisation cinématographique à l’école de cinéma Łódź en Pologne. Au cours des dernières années, il a tourné dans différentes régions du monde comme Cuba, la Palestine, le Danemark, la Chine, la Jordanie, le Liban, la Pologne et l’Allemagne. Il est auteur de films documentaires et narratifs, dont Blacklisted (2020), Son Of The Streets (2020),  Falafala (2019), Operation (2018), Where the Donkey (2018),  Shujayya (2015) et Halawan (2012). Ses films ont été sélectionnés et primés dans de nombreux festivals de cinéma à travers le monde.

Eyal Sivan, né en 1964 à Haïfa (Israël) est réalisateur, producteur, essayiste et chercheur indépendant ;il vit en France depuis 1985.
Connu pour ses films engagés sur la Palestine et israël, il a réalisé plus de 15 documentaires politiques et en a produit de nombreux autres. Habitué des festivals prestigieux, il a été plusieurs fois récompensé et ses films sont diffusés dans le monde entier. Parallèlement à ses activités cinématographiques, Sivan anime des « master classes » et enseigne en
‘Recherche artistique dans et à travers le cinéma et la pratique des médias visuels’. Il donne aussi des conférences sur le conflit israélo-palestinien, le cinéma documentaire et l’éthique, l’utilisation
politique de la mémoire… Fondateur et directeur artistique de la société de production et de distribution de films Momento il est membre honoraire du Centre européen d’études sur la Palestine de l’Université d’Exeter, a codirigé le programme de maîtrise en cinéma, vidéo et nouveaux médias à l’Université d’East London et a été professeur invité au programme de Master cinéma à la Netherlands Film Academy – Amsterdam University of the Arts (AhK) qu’il a dirigé ces dernières années en tant que professeur principal et directeur de recherche.l’association du Vidéobus, il a pu approfondir cette expérience en accompagnant des publics variés lors des ateliers de réalisation, dont une expérience au Kosovo qui l’aura convaincu de mener un nouveau projet en Palestine.

Camille Le Prince Diplômée en 2006 de Sciences Po Paris, Camille Leprince a travaillé dix ans dans la solidarité internationale, des pays de l’Est au monde arabe. Depuis 2011, elle a développé des projets artistiques et culturels dans le sillage des soulèvements. En parallèle de sa thèse en esthétique à l’EHESS, centrée sur le documentaire de création syrien, elle est chargée de recherche au Centre national des arts plastique.

Sereen Khass est née à Gaza et a grandi au Caire et à Amman. Artiste au parcours culturel unique, elle fait ses débuts en tant actrice avec son rôle de Maysaa dans Alam (Le drapeau) de Firas Khoury. Le film a été récompensé par le prix du public et la Pyramide d’or au Festival international du film du Caire, et a également été nommé pour le meilleur long métrage pour la jeunesse aux Asia Pacific Screen Awards. Outre le métier d’actrice, la créativité de Sereen s’étend aux arts visuels où elle a développé ses compétences via une expérience pratique.

Anas Khalaf est un cinéaste franco-syrien actuellement résident au Qatar avec sa famille après avoir quitté la Syrie pendant la guerre civile en 2012. Avec son épouse et partenaire de travail Rana Kazkaz, ils ont créé la société de production Synéastes Films pour raconter des histoires de la Syrie et de l’Orient pour le grand écran. Ensemble Rana et Anas ont réalisé 4 court-métrages et 1 long-métrage, Le Traducteur (2021), premier film de fiction sur la révolution syrienne de 2011. Anas est aussi un acteur, il a notamment joué dans les séries Le Bureau des Légendes et Cellule de Crise ainsi que les long-métrages Dégradé et Le Traducteur.

 Pierre Barbancey
Grand Reporter au journal l’Humanité,

Spécialiste du Moyen Orient

 

Pharmacienne diplômée de l’Université Al-Azhar de Gaza et Docteure en Sciences de Gestion de l’Université Toulouse 1 Capitole, Nour Alrabie est enseignante-chercheuse à l’IDRAC Business School et chercheuse affiliée à la Queen’s University de Belfast. Ses recherches, présentées dans de prestigieuses conférences internationales, portent sur le management de la santé, l’entrepreneuriat et les actions collectives. Enfin, par sa passion du théâtre, elle a développé une pédagogie innovante pour aborder le management avec une perspective renouvelée.

Normalienne et agrégée d’histoire, Nadine Picaudou Catusse est spécialiste du Proche-Orient arabe contemporain. Après avoir été chercheuse au CERMOC, actuel IFPO de Beyrouth (Liban), elle a enseigné à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et à l’Université de Paris I Panthéon –Sorbonne. Elle est notamment l’auteure de La Déchirure libanaise (Complexe 1989, 2 ed. 1992), Les Palestiniens, un siècle d’histoire (Complexe 1997, 2 ed. 2003), L’Islam entre religion et idéologie : essai sur la modernité musulmane (Gallimard 2010), La Décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923 (Flammarion 2017) et Visages du politique au Proche-Orient, (Gallimard 2018).

Colette Berthès, après une vie professionnelle faite de «mille métiers», se consacre désormais à l’écriture (romans, essais, récits, articles, etc) et participe à des conférences sur le Proche Orient. Elle partage sa vie entre le Proche Orient, Paris et le Tarn et Garonne. Membre fondatrice de Ciné-Palestine Toulouse, elle est engagée dans plusieurs associations dont Lutte pour la Justice, (qui se bat pour l’abolition de la peine de mort aux Etats Unis) et France Palestine Solidarité.

Dalia Jaber, palestinienne née au camp de Yarmouk à Damas. Elle est arrivée en France en 2015. Actuellement étudiante en Architecture à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse.