Vous rencontrerez à la 8ème édition

La cinéaste palestinienne Samaher Alqadi a grandi dans le camp de réfugiés de Jalazon, près de Ramallah. Elle a d’abord travaillé pour le ministère palestinien de la culture avant d’intégrer l’Institut supérieur égyptien du cinéma au Caire. Voix émergente du documentaire arabe, ses films portent sur l’évolution du statut des femmes et des artistes dissidents au Moyen-Orient. As I Want est son premier long métrage documentaire.

Rashid Masharawi est un cinéaste palestinien réputé dont les films, qui montrent avec ironie la vie quotidienne en Palestine, ont remporté plusieurs prix et ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux et arabes depuis plusieurs décennies. En 1996, il fonde le « Cinema Production and Distribution Center » à Ramallah, afin de former de jeunes cinéastes palestiniens et développer un cinéma palestinien.

Laura Nikolov est impliquée dans des activités en faveur de la diversité culturelle et artistique comme en témoigne un début de carrière de chercheuse en sciences humaines.
Après avoir géré différentes activités cinématographiques en tant que directrice d’une Alliance française et consultante pour des festivals de cinéma, elle se consacre actuellement à la production cinématographique en travaillant sur plusieurs projets de films à travers le monde.
Coorigines soutient un cinéma indépendant qui relie les lieux, le temps, les cultures. C’est un cinéma qui va à la rencontre des autres, et tissent des liens entre les êtres humains dans leur quotidienneté.

Raed Andoni, cinéaste d’origine palestinienne qui vit en France depuis 2008, a commencé sa carrière dans le cinéma en Palestine en 1997 en tant que producteur indépendant avant de devenir réalisateur. Son premier documentaire en tant que réalisateur, IMPROVISATION, SAMIR ET SES FRERES, 2006, pour lequel il a reçu de nombreux prix, dresse un portrait intime des musiciens du Trio Joubran, Son premier long métrage, FIX ME, a été présenté en sélection officielle au festival du film SUNDANCE 2009 avant d’être présenté dans la sélection ACID du Festival de CANNES 2010. Son dernier film GHOST HUNTING est un film de docu-fiction hybride, présenté au festival du film LA BERLINALE en 2017 où il remporté le Prix du Meilleur Documentaire ainsi que le Prix du Public (panorama). Il a représenté la Palestine à la 91ème édition des Oscars.

Née à Casablanca, Kathy Wazana est une cinéaste engagée établie à Toronto, au Canada. La rupture provoquée par la partition de la Palestine et la création de l’État d’Israël est le thème de son premier long-métrage documentaire, They Were Promised the Sea / Pour une Nouvelle Séville, un film d’essai poétique et musical sur l’identité judéo-arabe, cette double identité qui dérange et déconstruit la notion, fort problématique, de l’ennemi. Elle a réalisé plusieurs films dont Kan Ya Makan, Letter to my Sisters.

Militante antiraciste pour la paix, la justice sociale et les droits de la personne, Mme Wazana est la fondatrice au Canada d’initiatives visant le dialogue et la solidarité intercommunautaire.

Rakan Mayasi est un cinéaste indépendant originaire de Palestine, né en Allemagne et actuellement basé en Belgique. Il a étudié le cinéma, le théâtre et la psychologie au Liban, puis a suivi une formation cinématographique avec Abbas Kiarostami en Corée du Sud à l’Asian Film Academy. Il a écrit, réalisé et produit plusieurs courts métrages. Son film Roubama, sélectionné au Festival du film de Locarno en 2012. Son court métrage Bonboné aborde le phénomène de la contrebande de sperme palestinien dans les prisons israéliennes et a été présenté en première mondiale au Festival international du film de Toronto en 2017. Trumpet in the sky (2021) est son nouveau court métrage.

Marie Géniès est née en 1986. Elle a grandi en Seine Saint Denis et vit à Marseille depuis l’été 2020. Elle travaille depuis 2009 dans l’audiovisuel en tant que monteuse, cadreuse et journaliste reporter d’images. Elle réalise en 2019 son premier documentaire « Une mémoire conte l’oubli ». Il a été sélectionné au festival My First Doc en Tunisie (décembre 2020) ; ainsi qu’au festival Ciné-Palestine Toulouse Occitanie (mars 2022). Marie Géniès réalise actuellement son deuxième documentaire indépendant.

Diplômée du Conservatoire National de Genève, Karine Pierre a travaillé au théâtre de 1990 à 2018.
Par la suite, elle se concentre sur des sujets documentaires à plus long terme et se rend en Libye où elle travaille sur la ligne de front à Tripoli et les conséquences de la guerre dans un milieu urbain. En 2020, elle se rend au Liban quelques jours après l’explosion du port de Beyrouth. Là, elle travaille sur les conséquences de la crise économique sur les populations résidant à Beyrouth, dans le Akkar et dans la Bekaa. Ce travail photographique intitulé
Aftermath est projeté au Festival Visa pour l’Image 2021.
 

Judith Abensour est réalisatrice et auteure. Elle a réalisé Parades avec Thomas Bauer (Dazzle productions, 2013) ; Dedans / dehors (Bandoneon production, 2008) ; Au pays des voyelles (GREC, 2002).
Elle écrit des articles sur le cinéma et la littérature. Ses derniers
ouvrages sont Vie et mort des aoûtiens, suivi de Hantise du scénario,
Post-éditions, 2015 et Réactivations du geste, (ouvrage collectif), Le Gac Press, 2010. Elle a dirigé avec Thomas Bauer la collection de livres “Faux raccord” aux éditions Le Gac Press et Post-éditions. Elle a dirigé avec Elsa Boyer et Rose Vidal, le numéro 2 de la revue Décor (ENSAD, Paris), « Le vulgaire », ed. Presses du réel, 2022. Elle enseigne la théorie des arts et le cinéma à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts décoratifs de Paris.

Arthur Michel est né en 1997 en France. Après deux ans d’étude en Lettres modernes, il rentre en 2016 à l’INSAS, en section réalisation. En parralèle du cinéma, il sort plusieurs albums sous le nom d’Hateya et compose également des musiques de films. Il finit son premier roman et travaille actuellement sur l’Albanie, notamment via une expedition autour de la rivière Vjosa.

Anne Paq est une photographe, réalisatrice et autrice française primée, membre du collectif photo Activestills depuis 2006. Elle a passé plus d’une décennie à vivre et à couvrir de nombreux sujets en Palestine. Elle est la co-autrice de l’oeuvre multimédia primée Obliterated families sur les familles décimées de Gaza suite à l’offensive israélienne de 2014. En 2020, elle sort son premier moyen-métrage Not Just Your Picture. Actuellement basée en France, elle y documente les luttes politiques et sociales.

Abdallah Al-Khatib est né en 1989 au camp de Yarmouk en Syrie. Il a étudié la sociologie à l’université de Damas. Avant la révolution, il travaillait pour l’ONU et l’UNRWA (Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Moyen Orient). Avec des ami-es il a créé l’association humanitaire Wataad. Il a participé à plusieurs films documentaires. Il a également organisé des ateliers vidéo pendant le siège. En 2014, la revue allemande « Peace Green » l’a identifié comme un des « peacemakers ». Abdallah vit actuellement en Allemagne où il a obtenu le statut de réfugié politique.

Saleem Albeik est un auteur palestinien. Il vit à Paris. Il est journaliste culturel spécialisé en critique cinématographique et également rédacteur en chef de la revue culturelle palestinienne « Roumman ». Il a publié cinq romans. « Deux tickets pour Safouriyya » et « Scenario » sont ses deux dernières publications.

Normalienne et agrégée d’histoire, Nadine Picaudou Catusse est spécialiste du Proche-Orient arabe contemporain. Après avoir été chercheuse au CERMOC, actuel IFPO de Beyrouth (Liban), elle a enseigné à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) et à l’Université de Paris I Panthéon –Sorbonne. Elle est notamment l’auteure de La Déchirure libanaise (Complexe 1989, 2 ed. 1992), Les Palestiniens, un siècle d’histoire (Complexe 1997, 2 ed. 2003), L’Islam entre religion et idéologie : essai sur la modernité musulmane (Gallimard 2010), La Décennie qui ébranla le Moyen-Orient, 1914-1923 (Flammarion 2017) et Visages du politique au Proche-Orient, (Gallimard 2018).

Tahar Chikhaoui est diplômé de l’École Nationale de Tunis. Il enseigne l’histoire du cinéma et l’analyse de films à la Faculté des Arts, des Lettres et des Humanités à l’Université de la Manouba. Il forme également des étudiants de l’EDAC (École des Arts et du Cinéma). Il est fondateur et animateur de la revue de cinéma « Cinécrits » qui parait à Tunis. Critique de cinéma, il organise par ailleurs des cycles de formation. Également, membre fondateur de l’association Archipel Cinéma de méditerranée et d’Ailleurs, il est aujourd’hui Programmateur, animateur et responsable de la médiation au Festival des Cinémas d’Afrique du Pays d’Apt.

Pharmacienne diplômée de l’Université Al-Azhar de Gaza et Docteure en Sciences de Gestion de l’Université Toulouse 1 Capitole, Nour Alrabie est enseignante-chercheuse à l’IDRAC Business School et chercheuse affiliée à la Queen’s University de Belfast. Ses recherches, présentées dans de prestigieuses conférences internationales, portent sur le management de la santé, l’entrepreneuriat et les actions collectives. Enfin, par sa passion du théâtre, elle a développé une pédagogie innovante pour aborder le management avec une perspective renouvelée.

Karam Al Kafri est un Palestinien ayant vécu jusquà l’âge de 18 ans au camp de Yarmouk en Syrie. Arrivé à Marseille en 2014 en passant par la Russie, il vit et travaille aujourd’hui à Toulouse.

Colette Berthès, après une vie professionnelle faite de «mille métiers», se consacre désormais à l’écriture (romans, essais, récits, articles, etc) et participe à des conférences sur le Proche Orient. Elle partage sa vie entre le Proche Orient, Paris et le Tarn et Garonne. Membre fondatrice de Ciné-Palestine Toulouse, elle est engagée dans plusieurs associations dont Lutte pour la Justice, (qui se bat pour l’abolition de la peine de mort aux Etats Unis) et France Palestine Solidarité.