Réalisateurs invités
Hany Abu-Assad
Après six ans d’études en Hollande, il officie en tant qu’assistant réalisateur. Au début des années 90, il retourne dans sa Palestine natale pour travailler sur un documentaire à destination de la télévision anglaise. En 2001, il signe « Le Mariage de Rana », un jour ordinaire à Jérusalem, son premier long métrage, présenté à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes.
En 2005, le cinéaste présente une œuvre controversée avec « Paradise Now », un sujet sensible où deux Palestiniens s’apprêtent à commettre un attentat-suicide à Tel Aviv. Avec ce film, Abu-Assad obtient de multiples récompenses comme le Golden Globe du Meilleur Film Etranger, le Prix du Meilleur Film Européen à la Berlinale et le Prix Amnesty International du Meilleur Film.
Après cette période dorée, le réalisateur revient en 2011 avec un film d’action : « The Specialist » où il dirige Jeffrey Dean Morgan et Mickey Rourke. Deux ans plus tard, Hany Abu-Assad révèle son nouveau film, « Omar », au Festival de Cannes 2013 dans la catégorie Un Certain Regard où il reçoit le « Prix du Jury ».
« Omar » et « Paradise Now » seront projetés à la Cinémathèque et présentés par le critique de cinéma Tahar Chikhaoui.
Sameh Zoabi
est né et à grandi à Iksal, un village palestinien situé près de la ville de Nazareth. Il est diplômé de l’Université de Tel Aviv, où il obtient un double diplôme en études cinématographiques et littérature anglaise.
En 2000, Zoabi est reçu a Fullbright Fellowship afin de pouvoir poursuivre ses études en réalisation cinématographique à l’Ecole des Arts à l’Université de Columbia. Zoabi a aussi bénéficié de prestigieuses résidences, notamment la Cinéfondation du Festival de Cannes, mais aussi le Laboratoire des scénaristes du Sundance.
Le travail unique de Zoabi a été reconnu par le Filmmaker Magazine et il a été désigné comme l’un des « 25 meilleurs nouveaux visages du cinéma indépendant ». En outre, son travail a été présenté dans de nombreux festivals internationaux comme Cannes, Berlin, Locarno, Sundance, Karlovy Vary, Palm Springs, Dubaï et le New York Film Festival. Parmi ses travaux notables, Zoabi a réalisé le court-métrage « Be Quiet » (2005) pour lequel il a reçu le troisième prix au Festival de Cannes – Sélection Cinéfondation. Son premier long-métrage, « Téléphone arabe » (2010), a remporté plusieurs prix.
Il présentera son dernier long métrage « Tel Aviv on fire ». Bande-annonce
Muayad Alayan
est un réalisateur, producteur et directeur de la photographie établi à Jérusalem. Son premier long-métrage « Amours, larcins et autres complications », en avant-première à la Berlinale Panorama en 2015, a remporté deux prix aux Best Arab Narrative Film Awards, a été nominé dans différents festivals, et a été distribué dans plus de 20 pays.
Il présentera son second film « The Reports », dont Rami Alayan a signé le scénario, et qui a reçu le Prix spécial du jury à l’International Film Festival de Rotterdam 2018, ainsi que le Prix du public du Hubert Bals Fund.
Abdelsalam Shehada
est un réalisateur et un photographe palestinien né en 1961 à Rafah.
En 2008, il réalise le film « A mon père », dans lequel il se présente ainsi :
« Mon nom est Abdel Salam, je suis né dans le camp de réfugiés de Rafah à Gaza. Ma famille me racontait tout le temps des histoires, toutes m’ont habité.
De quelle façon ils ont été expulsés en 1948, des histoires gravées en moi, devenues des souvenirs et des photographies.
Maintenant, je suis devenu moi-même une histoire, laissez moi vous la raconter. »
Maryse Gargour
est née à Jaffa. Elle grandit au Liban. Elle est diplômée de l’Institut Français de Presse et a entrepris un doctorat de troisième cycle en Sciences de l’Information à l’Université Paris II Panthéon.
Elle a été productrice et journaliste à l’Office de Radio-Diffusion-Télévision française à Beyrouth. Elle entre à l’Unesco Paris au Conseil international du Cinéma et de la Télévision et a été journaliste freelance pour les chaînes de télévision étrangères à Paris.
Comme auteure ou réalisatrice, elle a à son actif les documentaires suivants sur la Palestine : « Une palestinienne face à la Palestine » (1988), « Jaffa la mienne » (1997), « Loin de Falastin » (1998), « Le Pays de Blanche » (2002) et « La terre parle arabe » (2007). « La terre parle arabe » a gagné le Prix Mémoire de la Méditerranée et a obtenu la Mention Spéciale ASBU lors de l’édition 2008 du PriMed – Prix International du Documentaire et de Reportage Méditerranéen.
Elle présentera « À la rencontre d’un pays perdu » à l’ENSAV.
Bassam Jarbawi
Né et élevé en Palestine, Bassam Jarbawi a commencé à travailler comme photographe lors de la deuxième Intifada. Ses photographies ont produit plusieurs expositions et toujours le documentaire Frequency (2004). Bassam a obtenu son baccalauréat en communication et sciences politiques au Macalester College et sa maîtrise en scénarisation / réalisation à la Columbia University. Pendant ses études à Columbia, il a produit et réalisé des courts métrages et des vidéoclips en Palestine, aux États-Unis et en Jamaïque. Son court métrage, « Roos Djaj (Chicken Heads) », a remporté le prix du meilleur film au festival du film de l’université de Columbia, sa première apparition au festival du film de new york et le premier prix du festival international du film à Dubaï.
Son dernier film « Mafak » a obtenu le Prix du jeune public de la 40ème édition de Cinemed à Montpellier. Il sera présenté par le producteur Shrihari Sathe.
Salah Abu Nimah
Né à Jérusalem en 1992, il a grandi dans le village de Battir, près de Bethléem. Il a obtenu son diplôme en réalisation de documentaires au Collège universitaire Dar al-Kalima et a ensuite décidé d’étudier la production cinématographique au même collège.
Il a travaillé sur des projets de film en tant que réalisateur assistant, régisseur, assistant caméraman. Il a réalisé Burku (Classic) en 2014.
Il présentera aux lycéens des Arènes et à l’ENSAV son dernier court-métrage « Zone C ».
Adam Khalil
Adam Khalil, palestinien syrien, est né dans le camp de Yarmouk au sud de Damas en 2003. Il est arrivé en France en 2015.
Élève de seconde dans un lycée toulousain, il essaie de trouver sa place dans le domaine du cinéma . « I’m not to blame » est son premier court métrage. Il travaille actuellement à son deuxième.