3ème édition
Ciné-Palestine Toulouse et Occitanie
Bienvenue à bord de la navette spatiale affrétée par la Compagnie Ici, Là-Bas et Ailleurs, pour un voyage vers le futur et un retour vers le passé, avec comme commandant de bord la cinéaste Larissa Mansour dont la trilogie sera projetée à l’ESAV (École Supérieure d’Audiovisuel). Le voyage se poursuivra sur terre avec le road movie de Rifqi Assaf, « The Curve ».
L’édition 2017, présidée par Guy Chapouillié, s’annonce riche et diversifiée en la présence de nombreux invités. Les films programmés évoquent les périodes qui ont marqué l’histoire des Palestiniens, la lutte des femmes, mais aussi le déchirement de la jeunesse de ce pays qui hésite entre réaliser ses rêves de vie, se battre ou fuir. « La porte du soleil » (Bab El-Cham) de Yousri Nasrallah racontera la longue épopée de l’exil palestinien.
Cette 3ème édition met en lumière le talent des femmes avec, en ouverture, le dernier film de Najwa Najjar, « Les yeux d’un voleur », puis « 3000 nuits » de Maï Masri et « Personal Affairs » de Maha Haj.
L’invitée d’honneur, la grande actrice du cinéma palestinien, Hiam Abbass comédienne (elle a joué dans plus de soixante films), réalisatrice, écrivaine, sera présente à la Cinémathèque, lors de la projection de ses films.
Le jeune cinéma est à l’honneur avec « Amours, larcins et autres complications » un premier film original de Muayad Alayan, « Je danserai si je veux » de Maysaloun Hamoud, : les courts-métrages de Nadine Naous, d’Amer Nasser et Mahmoud Abu Ghalwa, de Tarzan et Arab Nasser, et les films d’animation d’Ahmad Saleh.
Nous proposons également trois documentaires. « Un été chaud et long » de Norma Marcos, « Nous ne pouvons pas y aller maintenant, mon ami » de Carol Mansour et « Rêve d’exil » de Mai Masri.
Une grande partie des films présentés cette année sont inédits à Toulouse et plusieurs d’entre eux ont été primés ou nominés dans des festivals internationaux, démontrant ainsi la vitalité du cinéma palestinien.
Comme les années précédentes, Ciné-Palestine poursuit sa démarche pédagogique en proposant des ateliers à des collégiens et des lycéens.
Ciné-Palestine, ce sont aussi des soirées et des rencontres avec des cinéastes, des journalistes et des comédiens. Cette année, un débat de fond sur le thème « Le cinéma palestinien aujourd’hui. Identités, atouts et défis » est programmé.
Enfin, l’édition 2017 permettra la découverte du premier roman de l’écrivain palestinien Saleem Albeik qui traite d’exil et d’identité déchirée et meurtrie.